Grand Merci à tous ceux et celles qui me donnent leurs avis pour alimenter cette page

ISABELLE D.

Ce livre est, à ma connaissance, le premier à mettre en lumière la spécificité de l’éducation des enfants noirs ou métis dans un monde de Blancs et l’impérieuse nécessité d’adopter des stratégies pour les aider à renforcer leur estime de soi. Il nous pousse aussi à nous poser des questions sur nous-mêmes. En tant que parents noirs, assumons nous réellement notre noirceur dans cet environnement négrophobe ? Dans le couple mixte, le partenaire blanc accepte-t-il réellement la noirceur de son conjoint, la texture laineuse de ses cheveux? Comment gérons-nous, parents noirs, le racisme auquel nous sommes confrontés et nous, parents blancs, pas du tout? Quelles sont les représentations raciales négatives que nous transmettons consciemment ou non à nos enfants ? C’est seulement au prix de cette introspection, peut-être douloureuse, que nous pourrons soutenir l’identification raciale positive de nos enfants.

Raphael Adjobi (bloguiste, raphaeladjobi.com)

Dans tous les établissements scolaires français, les hauts faits des femmes et des hommes qui se sont illustrés dans le passé sont enseignés aux enfants et aux jeunes ou constamment exposés sous leur regard. De la même manière, c’est la misère des Noirs – particulièrement ceux d’Afrique – qui est toujours enseignée ou exposée aux yeux de tous afin d’imprimer dans l’esprit de chacun leur état d’éternels nécessiteux. C’est donc ainsi que dans toutes nos écoles, nos collèges et nos lycées, nos enfants noirs et blancs sont sommés de se reconnaître et de reconnaître l’autre. Ce constat, c’est celui que font de nombreux citoyens noirs et quelques associations qui militent pour l’enseignement de la contribution des Noirs à l’Histoire de France, parce que conscients du fait que c’est la meilleure façon de conduire les enfants noirs à se détester et à valoriser la civilisation blanche. Dès les premières pages de ce livre, c’est aussi le sentiment qu’exprime clairement Annick Dzokanga. Au-delà donc de sa volonté d’inciter les familles françaises noires ou mixtes à ne pas négliger l’enseignement des hauts faits des civilisations africaines ainsi que les figures noires illustres à leurs enfants, ce qui retiendra l’attention du lecteur, c’est l’interpellation de tous les Noirs quant à la preuve du sentiment positif qu’ils ont de leur peau. En d’autres termes, ce sont les exemples positifs susceptibles de valoriser la couleur de leur peau – preuve qu’ils l’assument sans complexe – et de donner par la même occasion une image positive et rassurante du Noir à leurs enfants qu’Annick Dzokanga demande aux parents. En effet, selon l’auteure – et on ne peut qu’être d’accord avec elle – vos enfants seront bien armés pour vivre parmi les Blancs si, avant tout, vous assumez la couleur de votre peau, la crêpure de vos cheveux, si vous connaissez l’histoire de vos ancêtres et de vos aïeux au point de les opposer aux préjugés érigés en savoirs parmi vos compatriotes blancs. La lecture de ce livre est facilitée par son organisation en une multitude de chapitres permettant un retour rapide aux textes qui auront retenu votre attention. La grande faiblesse de ce livre, selon nous, tient non seulement au retour incessant de thématiques déjà abordées mais encore à cette tendance de l’auteure à prendre les adultes par la main pour leur apprendre à marcher. On aurait aimé demeurer avec elle dans la réflexion et les interrogations qui rendent ce livre plaisant. Malgré ces éléments qui ne sont pas en faveur de son premier essai, le lecteur appréciera la franchise, voire l’audace d’Annick Dzokanga sur certains faits de notre société. Par exemple, pour elle, tous les enseignants blancs convaincus de la supériorité de leur “race” ne peuvent qu’être consciemment ou inconsciemment méprisants et brutaux à l’égard de leurs élèves noirs. Ce livre est donc un miroir qu’elle leur tend. Nous pouvons aussi vivement recommander Élever des enfants noirs ou métis chez les Blancs  à toutes les jeunes filles et femmes noires aux cheveux raides, c’est-à-dire qui portent des perruques ou des mèches. Si vous en connaissez, offrez-leur ce livre comme un miroir pour susciter le débat. C’est dire que sur bon nombre de sujets, le lecteur ne pourra que dire bravo à l’auteure qui est tout à fait convaincante.

Adeline P.

Ce livre est d’une très bonne facture et votre grande culture m’a impressionnée. J’ai été marquée par votre volonté appuyée de tirer vos 3 filles vers le haut même si parfois je vous ai trouvé un peu dure avec les Blancs. Je doute cependant qu’il soit accessible à tous les parents n’ayant pas un minimum de bagage intellectuel. Au cours des mes études universitaires, j’ai pu côtoyer de Noirs et des métis dont je voyais l’implication et la « niaque» pour réussir. J’avoue n’avoir pas toujours fait preuve de la même motivation car je ne doutais pas de mon insertion professionnelle future en raison surement de mon statut social favorisée (jeune femme blanche, fille unique de ses parents plutôt aisés et qui a fait ses études dans des écoles privées). Je me suis réjouie de la réussite de mes condisciples afro-descendants dans l’obtention des diplômes et de postes dans la haute fonction publique car, vu les efforts consentis, leur réussite me semblait tout à fait légitime. Je pense pourtant avoir été proche de certains d’entre eux mais aucun n’a jamais fait état des doutes que vous évoqués en raison de leur origine raciale. Pour moi, c’est normal de voir des Harry Roselmak à la télévision et je n’ai pas le sentiment qu’il y ait de la discrimination en France. Peut-être suis-je un peu trop optimiste. En tout cas, je vais être plus attentive maintenant car, à bien y regarder, ce n’est pas aussi rose que je le pensais.

Claire C.

Vous écrivez comme une sociologue. J’ai découvert des choses sur l’identité noire que j’ignorais. Les difficultés pour les jeunes à grandir dans une société où ils sont si peu valorisés. Je comprends maintenant certaines de leurs réactions qui m’irritaient et que je considérais comme des incivilités. Sans les excuser, ils expriment un mal être profond vis à vis d’une société qui les rejette quand même beaucoup.

Olivier M.

Félicitations pour le travail effectué, je mesure parfaitement toute l’implication mise dans la réalisation de l’ouvrage et les heures carrées (comme on dit) investies. Alors vraiment : BRAVO / CHAPEAU.
Je comprends l’approche et je trouve les raisonnements censés et argumenté. Mais on a un décalage dès la base : nos points de vue sont significativement et fondamentalement différents et ce dès le titre. C’est dommage, mais il est impossible d’avoir un échange abouti par mail, car il y a tellement de choses à dire que seule une discussion à bâtons rompus de vive voix pourrait permettre de tout évoquer.
Mais voici en quelques lignes nos divergences :
– dès le titre je ne suis pas ok, je ne considère pas que je vis chez les blancs, je vis en France où selon les endroits, il y a des blancs (certes plus nombreux), des mélanges, des arabes, des noirs, des asiatiques, etc. Et je suis chez moi, étant à moitié blanc ok mais ce n’est même pas le sujet, mon défunt père était ici chez lui et vous aussi êtes chez vous. Il y a des quartiers en France où les blancs sont minoritaires (que les quartiers soient asiatiques, arabes, noirs (africains ou antillais)), d’autres où les noirs sont minoritaires. Donc je suis chez moi en France et pas chez les blancs.
– ensuite dans l’approche, de mon point de vue le sujet est social et pas racial : je suis cadre de direction d’une grande banque (BNPP) et j’ai souvent eu plus d’une cinquantaine de “blancs” dans mon service “sous mes ordres”, ça ne me pose aucun problème, ça ne leur en pose pas (que je sache à quelques exceptions près). En revanche quand je dois passer à Barbès (certains locaux de BNPP sont rue du faubourg poissonnière) et que je vois les désœuvrés qui osent reprocher “aux blancs” leur situation ça me choque grave, la responsabilité est chez eux et pas chez les blancs.
– mon père est arrivé en France avec 50 dollars US, il ne s’est jamais plaint “des blancs” il a juste travaillé, c’est tout ce que les gens ont à faire : qu’ils soient noirs, blancs et fils d’ouvriers ou de chômeurs, beurs, etc.
– si on fait le nécessaire il n’y a plus de sujet : c’est pour moi le seul message à passer aux enfants.
 Après chacun a sa culture, le breton ,l’alsacien, le martiniquais, la congolaise (:-)), le mulâtre franco-haïtien (:-)), et chacun en fait ce qu’il en veut. Certes, il y a un bon nombre de blancs racistes : et alors ? Il y a des noirs pareils (pas pour la même raison souvent car ils sont aigris mais le résultat est le même). Vous comprendrez donc que j’ai du mal car ma rhétorique est diamétralement opposée dès l’approche. Par exemple, j’ai fait ce matin passer un entretien à un jeune français de souche pour un poste de stagiaire, j’étais accompagné de son futur tuteur (un français de souche également) qui est dans mon service, je lui ai dit à la fin de l’entretien : tu le prends si tu veux mais son accent de banlieue me dérange “ça craint en réunion”. On est en France et c’est moi le “gros mulâtre” qui décide si je choisis de sortir un jeune fils d’ouvrier de sa mouise ou non, je ne pense pas que le jeune homme en question soit privilégié par rapport à un bon nombre de noirs et métis.
Ça nécessiterai de longues minutes de discussions, mais j’espère avoir fait entrevoir ma façon de voir les choses… Je respecte néanmoins la vôtre, mais je ne suis pas ok, je trouve que ça frôle la victimisation, alors que la France nous ouvre toutes ses portes, ce n’est qu’une question de travail (ou de prière :-)) : regardez sur le net qui est le plus grand neurochirurgien français :-).

Roland Françoise (bloguiste, “à l’écoute des livres”).

Pour ceux qui n’ont pas vu la dernière comédie en date du cinéaste martiniquais Lucien-Jean Baptiste, l ‘histoire est celle d’un couple antillo-africain, candidat à l’adoption, et qui se voit confier un bébé blanc. Dans la réalité, la situation inverse est la généralité et on peut se demander comment ELEVER UN ENFANT NOIR OU METIS CHEZ LES BLANCS. Annick Dzokanga s’et posée la question et a élaboré des conseils aux parents en partant de constations.  Les préjugés raciaux, y compris à l’école peuvent exister. Comment les combattre et préparer l’enfant. Les résultats scolaire peuvent pâtir du fait qu’on fait partie de ce qu’on appelle maintenant une “minorité visible. Un complexe d’infériorité peut également naître chez les enfants concernés. Le fait de vivre à l’occidentale chez des parents européens doit-il empêcher ces adoptés de connaître la culture d’origine de leurs parents génétiques . Certes non, bien au contraire. Ce ne sont que quelques points de cet ouvrage pédagogique concernant bien des familles qui en tireront profit.

Véronique E.

Je ne savais pas que les Noirs se faisaient une aussi haute opinion des Blancs. Nous avons aussi nos discriminations basées sur le teint (blanc comme un linge ou mât) ou la couleur des cheveux (roux).

     Appolinaire Ngolongolo, journaliste

« Élever des enfants noirs ou métis chez les blancs » « conseils aux parents ». C’est le titre d’un ouvrage de 256 pages que vient de publier à compte d’auteur madame Annick Dzokanga. Ce livre entreprend de rompre le silence sur un sujet sensible en France celui du racisme. Il éclaire les parents sur les méthodes à appliquer pour valoriser l’identité des enfants noirs. Ce livre est visiblement l’aboutissement d’une profonde réflexion et analyse. Il est surtout basé, ce qui est bouleversant et saisissant, sur des témoignages et des histoires vraies. Dès les premières pages, le lecteur est plongé au cœur de la problématique, sans périphrase : « La France, peuplée majoritairement d’individus de race blanche reste « négrophobe, malgré des évolutions culturelles ». Ce néologisme lance davantage le sujet. Selon l’auteure, Si nous vivons quotidiennement le racisme en France, cela ne veut pas dire que tous les Français le sont. Cependant, plusieurs ne sont pas indemnes des préjugés racistes de leur Nation. C’est lors d’un séjour aux Etats-Unis qu’Annick Dzokanga a été sensibilisée sur le rôle des parents d’enfants noirs et métis dans un monde de Blancs. Son livre nous conduit sur la supériorité de l’homme blanc depuis la traite négrière, l’esclavage, la colonisation et aux temps actuels sur la supériorité de la France sur ses anciennes colonies d’Afrique sur les plans économiques, financiers et culturels. Dans l’inconscient collectif des sociétés blanches cette supériorité remonte au 16è siècle. Nous devons éradiquer cela afin de construire l’identité de nos enfants souvent fragilisés. Ils s’identifient au modèle majoritaire et dominateur par complexe d’infériorité. L’auteure interpelle les politologues, les psychologues, les sociologues, les ethnologues et les travailleurs sociaux afin qu’ils puissent se saisir de cet ouvrage, qui est un outil complémentaire pour leurs recherches. L’auteure cite l’expérience américaine, même si elle n’est pas totalement parfaite, elle à néanmoins produit des résultats. Les violences urbaines en France et la conversion des jeunes à l’islam radical devraient inciter tout le monde à prendre en compte les requêtes de ces jeunes qui ont pourtant beaucoup à offrir à la France. Pour un enfant noir, l’identification raciale sur son ascendance noire, doit être positive et non partielle pour l’aider à se construire et assurer son destin. Cela devrait s’accompagner des actions valorisantes des civilisations et cultures africaines, caribéennes, brésiliennes et afro-américaines. Par delà renforcer la Négritude. Cependant l’auteure reste lucide. Critique, elle n’épargne personne et note que certains Noirs peuvent être des bourreaux pour les autres Noirs, pire que les bourreaux blancs. Elle rend un vibrant hommage à la société française et à son environnement de personnes blanches, grâce auxquelles elle a pu se construire sur le plan familial, affectif et professionnel. L’enjeu majeure pour elle, est de préparer et de construire un monde meilleur pour nos enfants et ne pas nous figer systématiquement dans un passé historique douloureux. Le problème ne réside pas selon l’auteure dans la couleur de la peau, mais dans le changement du cœur de l’être humain.

Sandrine F.

Ce livre m’a mise dans l’expectative… il m’a quelque peu hérissée. J’ai le sentiment qu’il s’agit d’une expérience personnelle, quelque peu amère, qu’on ne peut généraliser. Et dans ce cas, comment peut on se poser en “conseiller aux familles”pour ne pas dire en “donneuse de leçons”.
De l’humour ? je n’ai pas noté peut être parce que je me suis sentie des fois dans le viseur…
Mon avis est qu’on ne peut… ou surtout, on ne doit pas rattacher tous les problèmes à la question raciale. L’intégration, les relations conjugales ou professionnelles posent les mêmes problèmes à tout un chacun quelque soit sa peau. Le racisme a toujours existé, existe encore et existera toujours et ce dans toutes les communautés voire même dans une même communauté. L’intégration, et je parle en général, pas celle des noirs, des arabes ou encore des migrants, non je parle de l’intégration de chacun dans un groupe ne se fait que lorsque vous êtes exactement comme les membres de ce groupe. Je veux dire par là qu’un groupe aura toujours à juger si “l’arrivant” mérite d’avoir sa place parmi ses membres. Là, ce sera la couleur, la corpulence, l’accent, la personnalité…ou encore la tenue vestimentaire, même les mains moites…
Je pense que chacun d’entre nous aurait là une anecdote à raconter. Chacun doit se battre pour avancer et ne crois pas que les blancs vivant dans “un monde de blancs” -pour reprendre tes mots- n’ont pas d’embûches.
Certaines de vos anecdotes m’ont choquée peut être suis je un peu naïve mais la question de l’éducation des enfants qui s’impose à tout parent comporte énormément de facettes qui n’ont rien à voir avec la différence des races. Nous vivons une époque où tout le monde s’interroge sur “sa place” et sur “sa valeur”. Cette société de réussite, et d’excellence fait de nous tous des petits soldats qui combattent au jour le jour tous les obstacles de la vie à l’école, pendant les études, au travail, dans la société. Elle fait de nous des êtres fragiles à chaque difficulté et c’est là qu’il faut se débattre pour arriver. Où trouver cette force ? sinon en faisant ressortir le meilleur de soi. L’intelligence, la gentillesse, la compassion, l’altruiste, la générosité sont alors les meilleurs armes pour s’opposer aux réticences. Ainsi je dirais que six enfants sur dix sont mal dans leur peau (au sens figuré). La comparaison est justement malsaine pour avancer sereinement. Alors je dirais qu’on est tous parents en difficulté à élever nos enfants noirs, blancs, beurs, métisses… et que la plus belle victoire c’est d’arriver sans faire état des différences. Élevons nos enfants dans l’espoir que cette société donne sa chance à qui sait la saisir. C’est donc l’audace et la foi qui feront la différence. La question des relations entre adultes, dans les couples… est complexe quelque soit les personnes, leur couleur, leur niveau social… et je suis assez horrifiée d’avoir lu que les blancs en couple avec des noirs font ressortir leur racisme à travers leurs attitudes ou leurs engueulades… cela est ta propre traduction encore une fois sur fond racial. Du coup, j’en ai profité pour questionner ma fille, qui a fait l’école dans une ville très cosmopolite à Villeneuve Saint Georges, sur ses relations à l’école et quelles étaient ses copines et son ressenti. Il en ressort qu’elle a toujours fini par choisir ses copines pour leur gentillesse et selon les classes elles étaient tantôt blanches, tantôt noires. Elle n’a jamais entendu ni ressenti de racisme envers ses origines. Et comme une enfant métisse, un peu “assise entre deux chaises”, un jour est amenée à se questionner. Vers les huit ans elle avait décrété qu’elle était blanche puis a fini par penser qu’il n’y avait pas à choisir et qu’il y avait avantage à être les deux et blanche et noire puisqu’elle avait bien des deux en elle. Puis en grandissant elle s’est plutôt rapprochée du côté Guyanais, faut dire qu’elle en a plutôt le physique, c’est la vraie métisse aux cheveux bouclés et le zouk est sa musique préférée.
Aujourd’hui elle travaille, a un copain métisse, une bonne amie noire (Haïtienne) et une bonne amie blanche. Mais jamais ni son père ni moi n’avons émis de réticence ni n’avons essayé d’orienter ses propos ou ses choix de l’époque ou d’aujourd’hui.

Marie-Mado P.

J’ai terminé la lecture de votre essai il y a quelques jours et vous remercie pour le travail que vous avez réalisé. Vous êtes parmi celles et ceux qui possèdent le pouvoir de changer notre monde. J’approuve dans l’ensemble l’objectivité de vos affirmations. Mes constats, mes expériences et mes analyses sont développés dans votre livre. Je découvre même, par rapport à mes recherches sur de longues années, des coïncidences troublantes dans certaines de vos argumentations ou histoires vécues.Certes pour d’autres situations, j’ai adopté un positionnement différent du vôtre. Tout en prenant du recul, je ne perds pas de vu que l’Afrique reste à l’origine de toute l’humanité mais cette histoire a été effacée ou falsifiée et continue à l’être sous nos yeux. Malheureusement nous sommes très très peu nombreux à œuvrer pour la renaissance de nos cultures et de posséder le souci de la transmission pour nos enfants et pour des générations futures. Enfin, il m’est aussi arrivé de ne pas être d’accord avec vous, sur quelques rares points comme avec d’autres auteurs.  Toutefois, avec ces derniers, nous avons pris le temps occasionnellement de nous expliquer sur nos divergences voire de compléter nos opinions, de corriger nos erreurs ou de préciser certains malentendus.

Catherine C.

Certaines blagues pour nous anodines peuvent prendre des proportions insoupçonnées et notamment vexer alors que l’intention n’est pas là. Je vais faire attention maintenant à ce que je dis.

Eric S.

Vous osez parler du problème que les africaines ont avec leurs cheveux. C’est courageux. Toutes les fois que j’ai essayé avec des proches, ne serait ce que pour leur dire combien les perruques les enlaidissent, ça finit par des bouderies.

Didou Clochette

Avant de lire ce livre, je pensais que mon amour pourrait protéger mes enfants métis contre tous les gros racistes de la terre. Mais je n’avais pas idée que ce racisme pouvait se loger dans des endroits anodins comme mon éducation et ma mé-connaissance de l’histoire des peuples africains. Je réalise l’impact que peuvent avoir les programmes TV, les programmes scolaires, les jeux, les contes, et même nos paroles apparemment innocentes sur les personnes d’ascendance africaine. La lecture du livre de cette auteure brillante a fait de moi une mère plus attentive et vigilante à ce qui peut, dans l’environnement familial ou scolaire, impacter négativement sur l’estime de soi de mes enfants métis.

Genevieve P.

Votre livre m’a bluffée car j’y ai découvert des choses que j’ignorais sur les Africains. C’est vrai, en y repensant, on ne connait rien de l’histoire antique de l’Afrique et c’est dommage. Vos analyses m’ont permis de réaliser que les mécanismes de dévalorisation des Noirs sont les mêmes que ceux employés pour discriminer les femmes. Il y a beaucoup à faire pour que les mentalités changent. Bravo pour votre livre qui apporte un point de vue nouveau et intéressant sur cette question sociétale cruciale : comment favoriser le mieux vivre ensemble?